Découvrez le seul musée sur les avions de la Seconde Guerre mondiale et les opérations aériennes du D-DAY.

Le Débarquement s’est déroulé au sol, mais avec un appui aérien majeur. Entre le 5 et le 6 juin 1944, pas moins de 11 000 avions alliés ont sillonné le ciel entre l’Angleterre et la Normandie.

À quelques kilomètres des Plages du Débarquement, le D-Day Wings Museum est entièrement dédié à l’aéronautique.

Autrement dit, Il offre la possibilité de monter à bord d’authentiques cockpits d’avions de la guerre… la concrétisation d’un rêve d’enfant ! Bienvenue au D-Day Wings musée sur l’aviation de la Seconde guerre Mondiale.

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Alors que dans les autres musées, il ne faut pas toucher les pièces de collection.

Désormais ici, avec un billet d’entrée spécifique, c’est possible !

En effet, le fondateur du musée, Philippe Bonneau, passionné d’aviation, a eu une idée pour rendre la visite immersive :

Ici, avec la formule full expérience, vous vous mettez à la place du pilote à bord d’un Spitfire, d’un C-45, d’un canon anti-aérien et d’une tourelle B-17. Tarifs : 29€ adulte, 25€ enfant.

Assis derrière le tableau de bord, l’objectif n’est bien évidemment pas de jouer à la guerre mais de tenter de ressentir ce que les pilotes ont vécu aux commandes de leurs engins lors du D-DAY.

Un musée installé dans un hangar de l’ancienne base aérienne de Caen-Carpiquet

Les pièces aéronautiques et les avions sont exposés dans un hangar historique, lui-même pièce de collection.

Située dans le quartier Koenig de Bretteville-sur-Odon, cette ancienne base aérienne de l’armée française est très vite occupée par les Allemands.

En levant les yeux vers le plafond, observez les traces d’impacts d’obus, stigmates des combats de l’été 1944.

À Carpiquet, de juin 1940 à 1941, la Lutwaffe (la branche aérienne de l’armée allemande) y regroupe ses bombardiers Stukas pour la bataille d’Angleterre.

Un tiers d’entre eux sont passés par ce hangar.

Le Jour J, cette base a été un objectif prioritaire des soldats alliés. Mais le hangar ne sera libéré que le 9 juillet 1944 par les Canadiens, qui débarquèrent un peu plus d’un mois plus tôt sur Juno Beach.

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Le saviez-vous ?

Certains avions exposés ici ont servi pour le cinéma. Comme le bimoteur Beechcraft qui apparaît dans le film De Gaulle (2020) avec Lambert Wilson. On trouve aussi des épaves, comme le mythique P-38, l’avion que pilotait Antoine de Saint-Exupéry.

Toutes les pièces présentées ici ont une histoire.

L’équipe de guides ne manqueront pas de vous la raconter avec passion.

Aux commandes des manettes, une expérience unique et immersive

La full expérience offre la possibilité aux amateurs d’avion de s’installer aux commandes d’un Spitfire, de la Tourelle B-17, du C-45 et du canon anti-aérien.

Un guide du musée vous accompagnera pour vous donner de précieuses informations sur le fonctionnement de chaque appareil.

Nous avons testé pour vous !

Pierre à bord du Spitfire…

Avec un blouson de vol comme un vrai pilote de l’époque, montez dans un cockpit de Spitfire, emblématique avion de chasse britannique.

Maniables, très rapides et pouvant effectuer des virages très serrés, les Spitfires donnaient du fil à retordre aux Allemands.

C’est sur cet avion que les courageux pilotes anglais de la Royal Air Force ont sauvé l’Angleterre de la menace d’un débarquement ennemi.

D’ailleurs Winston Churchill, lors d’un discours en 1940, a félicité les pilotes de la RAF en disant :

« Never in the field of human conflict was so much owed by so many to so few »*

Jamais dans l’histoire des conflits tant de gens n’ont dû autant à si peu.

Plusieurs femmes pilotes ont pris les commandes des Spitfires.

Elles convoyaient les avions sortis d’usine pour les amener aux unités combattantes.

« C’est incroyable de se retrouver dans ce cockpit.
L’espace est exigu et les commandes nombreuses. J’imagine la concentration que le pilote devait avoir pour manœuvrer cette légende du ciel. »

Pierre
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Spitfire, IWM CH 7725


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Mathilde dans la Tourelle B-17

Quel stress cela devait être de se retrouver seul dans ce tout petit espace. Et encore, il manque le bruit assourdissant des moteurs, le froid mordant et l’ennemi tout proche.

Mathilde

Cette tourelle ventrale de bombardier américain était destinée au soldat mitrailleur, le plus petit de l’équipe.

Elle tourne à 360° et est flanquée de deux mitrailleurs de calibre 50.

Le mitrailleur pouvait passer plusieurs heures en position fœtale dans des conditions extrêmes et sans parachute. Il pouvait faire jusqu’à -30 degrés dans cet espace confiné.

Il s’agit probablement de la place la plus inconfortable et la plus risquée d’un équipage de bombardier de la Seconde Guerre mondiale.

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Le sergent-chef Max Armstrong nettoie la tourelle sphérique d’un B-17 Flying Fortress. IWM FRE 704


Pierre manœuvrant le canon Bofors anti aérien…

« Ce n’est pas étonnant que 5 à 6 hommes étaient nécessaires pour manœuvrer ce canon. La guide nous explique qu’il pouvait tirer 2 projectiles de 800 grammes par seconde.« 

Pierre

Pouvant tirer 120 coups par minute, c’était une arme d’artillerie redoutable capable d’abattre plusieurs avions à sa portée.

Entièrement électrifié, vous pouvez manipuler l’appareil de gauche à droite et de bas en haut.

C’est ainsi que ce canon automatique anti-aérien d’un calibre de 40mm a remporta un franc succès dans la défense londonienne.

Entre 1943 et 1945, ce canon est utilisé notamment sur de nombreux navires britanniques et américains.

Il est toujours utilisé de nos jours.

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Canon anti-aérien, IWM H 23701, H 23704


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Nancy à bord du C-45 (Beechcraft 18 pour son nom civil)

Que de cadrans et de manettes à manipuler !
Le guide nous explique ce qui se trouve devant moi : 2 manettes de pression d’admission, 2 autres de pas d’hélice, puis une autre pour les radiateurs d’huile. Là, une commande de rétraction du train d’atterrissage, ici les sélecteurs de réservoirs… quelle technicité !

Nancy

C’est sur cet avion mythique de 15 mètres d’envergure et 11 mètres de long que s’entraînaient les aviateurs américains bombardiers.

À savoir que tous les pilotes qui ont largué des parachutistes se sont exercés sur ce type d’appareil.

Les appareils ont aussi reçu d’autres affectations comme le transport léger de fret, la reconnaissance ou encore la photographie aérienne.

Ensuite et après la guerre, l’avion a été utilisé comme un jet privé.

Ainsi donc, ce C-45 a volé dans l’US air force jusque dans les années 1975.

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Le petit dernier arrivé.. le mirage V

Désormais profitez d’une autre expérience unique en montant à bord de ce mirage 5.

Il s’agit ici de l’avion de reconnaissance ultime de son temps utilisé par l’armée belge jusqu’en 1994, puisque très convoité en raison de son profil multi rôle, cet avion sera exporté dans deux nombreuses nations.

C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui le musée est fier de vous présenter cet exemplaire en parfait état véritable fleuron de l’aéronautique français.

Vous aussi tentez la full expérience !

Je veux en savoir plus

Le musée ne se limite pas à ces quelques pièces de collection. Il présente aussi un Focke Wulf, chasseur-bombardier allemand, un C-47 qui a permis de larguer les parachutistes à Sainte-Mère-Eglise.

Nota bene : pour monter à bord des cockpits ou dans la tourelle B-17, il peut vous être demandé votre taille et votre poids. Certaines expériences sont réservées aux enfants de plus de 7 ans.

Sont également présentés dans le musée des maquettes de chars et d’avions et un ballon de barrage américain.


L’unique ballon de barrage américain encore en vol et visible au monde

Sur le parcours de visite, se trouve également un dispositif de défense construit par la société Firestone en 1943.

Ce ballon fait probablement partie des trois seuls ballons de barrage américains restants et connus dans le monde aujourd’hui.

À l’exception des deux autres n’étant pas présentés au public par les musées américains les possédant, le D-Day Wings Museum expose une pièce absolument unique

Avec son allure de dirigeable, le ballon, long de 10 mètres, situé à 50 mètres du sol était relié au pont d’un navire par un câble; à seule fin d’empêcher les chasseurs ennemis d’attaquer les péniches à basse altitude.

Ainsi donc cette forêt de câbles obligeait les aviateurs allemands à prendre de l’altitude où ils devenaient plus vulnérables.

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Ces ballons de barrage apparaissent essentiellement sur de nombreuses photos, prises juste après le Débarquement du 6 juin 1944 en Normandie.

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En mauvais état, cette pièce authentique doit être réparée. L’équipe du musée a d’ailleurs lancé une cagnotte en ligne pour financer sa rénovation.


Le cuir des Anges

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Exposition temporaire au 1er étage

En effet, l’exposition retrace l’évolution des blousons de vol depuis les années 1930 (d’Antoine de Saint-Exupéry notamment) jusqu’à celui porté par l’astronaute Thomas Pesquet en passant par un clin d’œil à celui porté par l’acteur Tom Cruise dans le film Top Gun.


Informations pratiques :

D Day Wings Museum

BRETTEVILLE-SUR-ODON

    Seul musée, en Normandie, consacré aux avions et aux opérations aériennes du Jour J (en dehors des opérations aéroportées). La […]

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