L’histoire du D-Day
Le débarquement en Normandie le 6 juin 1944 constitue sans nul doute l’opération militaire la plus complexe jamais orchestrée.
Le 6 juin 1944, aussi appelé le Jour J, les forces alliées lancent l’opération Overlord : nom de code de la Bataille de Normandie.
Plus de 6000 navires de guerre, bateaux de transport et péniches de Débarquement font traverser la Manche aux forces terrestres de libération tandis que des milliers d’avions soutiennent cette armada.
Ce matin-là, sur les 135000 Alliés qui débarquent ou sont parachutés en Normandie, 14000 sont Canadiens, ce qui fait du Canada le 3e pays pourvoyeur de troupes après les États-Unis et la Grande-Bretagne.
Le Débarquement
Après les États-Unis et la Grande-Bretagne, c’est le Canada qui a fourni le plus grand nombre de troupes pour l’assaut du jour J.

Le secteur de plage baptisé du nom de code Juno a été pris d’assaut par la 3e division d’Infanterie et la seconde brigade blindée canadienne,
Ces divisions ont ainsi pu contribuer à la libération des villages côtiers de Graye-sur-Mer, Courseulles-sur-Mer, Bernières-sur-Mer et Saint-Aubin-sur-Mer.
Les soldats canadiens ont pour mission de détruire les défenses côtières allemandes, pour ensuite progresser dans les terres vers l’aéroport de Carpiquet.
Ils doivent également faire la jonction avec les troupes débarquées sur les secteurs britanniques Gold et Sword.
Courseulles est libéré par la 7e Brigade d’Infanterie canadienne composée des Regina Rifles, des Royal Winnipeg Rifles et des Canadian Scottish, soutenus par les blindés des 1er Hussars, le 12e et le 13e Régiment d’Artillerie de Campagne et les Royal Canadian Engineers.
En fin de journée, les Canadiens tiennent une solide tête de pont d’une douzaine de kilomètres de profondeur dans les terres.
La campagne dure dix semaines en Normandie.
La plupart sont enterrés dans les deux cimetières canadiens de Bény-sur-Mer-Reviers et de Cintheaux-Bretteville-sur-Laize.
45 000 Canadiens perdront la vie, dont 5 500 pendant la Bataille de Normandie et 381 le Jour J.
Les sites majeurs du secteur Juno Beach
Le Centre Juno Beach
Découvrez l’unique musée canadien des Plages du Débarquement.
Films, bornes interactives, archives sonores, parcours jeune public… la scénographie ludique et le modernisme du musée en font un lieu de visite particulièrement adapté pour les familles.
La particularité du musée ? Les guides sont canadiens !
Découvrez les 5 bonnes raisons de venir visiter le Centre Juno Beach en famille




Le Parc Juno
Le parc Juno qui entoure le musée contient des vestiges du point d’appui de défense construit pendant l’occupation allemande, connu sous le nom de Mur de l’Atlantique.
Les guides canadiens du Centre Juno Beach effectuent des visites commentées de 45 minutes sur ce site historique de juillet à octobre.
Découvrez également le Parc Juno grâce au jeu gratuit le Juno Caching.
Cette chasse au trésor, inspirée du géocaching, vous fait découvrir les vestiges de la Seconde Guerre mondiale et les richesses de la faune et de la flore.




La Maison des Canadiens
Il s’agit de la première maison libérée par le débarquement maritime le 6 juin 1944.
Cette maison du XIXe siècle surplombe la plage de Bernières-sur-Mer.
Les soldats canadiens avaient pour ordre de ne pas la détruire car elle était un point de repère essentiel pour les barges du Débarquement.
Les soldats canadiens avaient pour consigne de l’épargner car elle constituait un point de repère sur la côte.
Elle figurait sur toutes les cartes du secteur Juno dressées par les Alliés et était surnommée la famous house.




Le cimetière militaire Reviers/Bény-sur-Mer
C’est dans ce cimetière militaire Canadien, que reposent les 335 soldats de la 3e Division Canadienne.
Ce sont ces soldats même qui ont débarqué le 6 juin 1944 sur le secteur de Juno Beach et qui furent engagés lors des premiers combats.
La plupart de ces soldats enterrés ont été tués en juin et au début juillet 1944 pendant la bataille de Caen et le jour J dans les affrontements terribles sur la plage.
Les prisonniers de guerre canadiens exécutés par la SS-Panzer Hitlerjugend à l’abbaye d’Ardenne sont également enterrés dans ce cimetière.
Sur les 2049 tombes, reposent également 1694 soldats canadiens et 15 aviateurs qui sont tombés lors des combats de l’avancée vers l’intérieur, ainsi qu’ un aviateur, trois soldat britanniques et un soldat français.
Le saviez-vous ?
Des visites sont organisées en saison.




Les sites du secteur canadien Juno Beach
L’office de tourisme vous propose une carte du secteur Juno complète détaillant les emplacements des stèles, vestiges du Mur de l’Atlantique :
En savoir plus sur les autres secteurs des plages du débarquement
Sword Beach, secteur britannique :
Le musée Radar 44, Douvres-la-Délivrande
Installé dans l’ancienne station de détection allemande, le musée présente, dans les bunkers d’époque, l’histoire du site, l’utilisation de la technologie des radars par les Allemands et la vie des soldats sur site.
La station radar 44, c’est 9 salles souterraines et un parcours extérieur de près de 3,5 hectares.
Plusieurs formules peuvent vous être proposées sur site : visite libre, avec audioguide ou bien encore guidée.

Le musée du Mur de l’Atlantique le Bunker, Ouistreham :
Sur 5 niveaux, vous évoluerez dans les salles intérieures qui ont été reconstituées dans leurs moindres détails : salles des machines, chambrée, infirmerie, armurerie, dépôt de munitions, salle de transmissions radio, standard téléphonique, poste d’observation…
Une des salles est consacrée à la construction du Mur de l’Atlantique, le plus grand chantier du XXe siècle qui mobilisa, durant 3 années, plus de 2 millions d’ouvriers.

Le musée mémorial Pegasus, Ranville : il retrace l’arrivée des 1ers libérateurs de la 6e Division Aéroportée Britannique sur le sol de Normandie dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.
Dans le parc, vous trouverez le célèbre pont Pégase et la réplique grandeur nature d’un planeur Horsa.
Ce pont, rendu célèbre grâce au film Le jour le plus long de D. ZANUCK sorti en 1961, a aujourd’hui été reproduit à l’identique.
De l’autre côté du pont, arrêtez vous au café Gondrée, première maison libérée de France, dans la dernière heure du 5 juin 1944, par la 6e division aéroportée britannique.
Construit en 1865, c’est un café-musée incontournable, où la multitude de photos souvenirs et de casques de soldats témoignent du passage de nombreux vétérans.

Gold Beach, secteur britannique, Omaha Beach, secteur américain :
- Arromanches et son port artificiel mais aussi le cinéma 360° : projetées sur 9 écrans, des images d’archives inédites du Canada, des Etats-Unis, de grande-Bretagne et de France retracent les 100 jours de cette terrible bataille.
- La batterie de Longues-sur-Mer : construction majeure du Mur de l’Atlantique, au sommet d’une falaise dominant la Manche, cette batterie de défense côtière comprend un poste de commandement de tir et quatre casemates abritant chacune une pièce d’artillerie de 150mm.


- Omaha Beach et le cimetière américain, Colleville-sur-Mer : ce site, qui s’étend sur 70 ha, surplombe la plage d’Omaha. Il rassemble les tombes de 9 387 soldats tombés au combat. La chapelle, le mémorial et le jardin des disparus complètent cet ensemble.
- La Pointe du Hoc, Cricqueville-en-Bessin : prise d’assaut le matin du 6 juin par les Rangers du Colonel Rudder, c’est l’un des points forts des fortifications allemandes sur la côte. Aujourd’hui, ce lieu évoque ce qu’était une batterie d’artillerie avec son poste de direction de tir, ses casemates, ses abris…
- Le cimetière allemand, la Cambe : le cimetière accueille les sépultures de plus de 21200 soldats allemands. 1220 érables y ont été plantés comme symboles vivants de paix et de réconciliation entre les nations.


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